Comment choisir les meilleurs produits pour bien entretenir sa maison?

Pour bien entretenir votre maison, vous n’avez pas besoin d’acheter un produit spécifique pour chaque usage. Quelques produits seulement suffisent, à condition de choisir des produits efficaces. Voici un petit guide pour vous aider à bien choisir vos produits d’entretien, pour maintenir un intérieur toujours propre sans pour autant menacer votre santé ou l’environnement.

Quels produits sont indispensables pour entretenir sa maison ?

Pour bien choisir vos produits d’entretiens de votre maison, commencez par dresser une liste des produits dont vous aurez absolument besoin :

  • Le bicarbonate de soude vous servira comme nettoyant, comme anticalcaire ou encore comme détachant pour le linge.
  • Un nettoyant multi-usage pour nettoyer et dégraisser les surfaces de votre maison
  • Un liquide vaisselle
  • Un produit de lessive (sous forme de poudre ou de liquide)

Pour utiliser ces produits, vous aurez besoin également de divers accessoires, notamment des chiffons en microfibre et des gants de protection.

Privilégier les produits naturels

De nombreux produits naturels sont indispensables à avoir chez soi, non seulement parce qu’ils sont efficaces contre les bactéries et les saletés, mais aussi parce qu’ils vous serviront à fabriquer vos propres produits ménagers si vous souhaitez vous y mettre. Parmi ces produits, on retrouve le vinaigre blanc, le savon noir ou le savon de Marseille, le bicarbonate de soude, les cristaux de soude, ou encore le percarbonate de soude.

Pensez aussi à la récupération : si vous avez des citrons à utiliser, ou que vous buvez du café, sachez que le jus de citron et le marc de café sont utilisés pour nettoyer, désinfecter et désodoriser les surfaces, le frigo et les poubelles.

Si vous préférez acheter des produits d’entretien pour votre maison plutôt que tout miser sur les produits naturels, assurez-vous de privilégier au maximum les produits d’entretien naturels.

Acheter les bons produits

Si vous n’avez pas le temps ni l’équipement pour fabriquer vous-mêmes vos produits d’entretien ménagers, assurez-vous de les acheter à des entreprises de confiance, réputées pour leurs produits de qualité, non nocifs pour la santé ou pour l’environnement.

Une bonne manière de choisir un produit de qualité est de se fier aux labels. Vous pourrez trouver 4 labels : NF Environnement, Écolabel européen, Écocert et Nature et Progrès. Ces 4 labels garantissent l’aspect écologique des produits, mais seuls les labels Écocert et Nature et Progrès garantissent qu’aucun produit de synthèse n’a été utilisé dans la formulation du produit. Écocert est d’ailleurs le label qui a le cahier des charges le plus strict, avec un minimum de 95 % des ingrédients d’origine naturelle.

Quoi qu’il en soit, pour un produit ménager de qualité, il faudra vous attendre à payer 20 à 25 % plus cher que pour un produit ménager sans label !

Pratiques sûres et durables pour vos produits ménagers

Au-delà du choix des produits, la manière dont vous les stockez et les utilisez a un impact direct sur la sécurité et la durabilité de votre foyer. Conservez toujours les flacons dans un espace frais et ventilé, hors de portée des enfants et des animaux, et veillez à l’étiquetage clair des contenants réutilisés. Apprenez à lire les fiches de données de sécurité (FDS) lorsqu’elles sont disponibles : elles indiquent le pH, la toxicité potentielle et les précautions d’emploi. Respecter le dosage et la dilution recommandés permet d’éviter la surconsommation, de préserver les revêtements sensibles (bois, enduits, marbre) et de limiter les émissions via l’inhalation. Ne mélangez jamais plusieurs produits ménagers entre eux — certaines combinaisons produisent des vapeurs nocives — et préférez l’utilisation d’outils adaptés (seaux séparés, pulvérisateurs étiquetés) afin d’éviter toute contamination croisée.

Pour réduire votre empreinte, privilégiez des solutions concentrées, des emballages rechargeables et des formats recharge qui favorisent l’économie circulaire et la biodégradabilité. Adoptez un système de rotation des produits : notez les dates d’ouverture, utilisez d’abord les formulations les plus anciennes et recyclez correctement les contenants selon les consignes locales. Entretenez aussi vos accessoires (éponge, serpillière, brosse, aspirateur) pour optimiser leur performance et limiter les micro-éraflures qui retiennent la saleté. Enfin, renseignez-vous sur les aides et subventions disponibles pour des travaux d’amélioration énergétique ou l’achat d’équipements moins polluants — une ressource utile est à parcourir sur subventionsbatiment.ch — ce qui peut faciliter la transition vers des pratiques de nettoyage plus saines et plus responsables.

Stratégies complémentaires : planning, qualité de l’air et gestion des micro-déchets

Au-delà des produits et du stockage, instaurer un planning d’entretien permet d’optimiser l’efficacité tout en réduisant la fréquence d’utilisation de solutions actives. Classez les surfaces selon leur porosité et leur usage (zones humides, zones alimentaires, textiles) et appliquez des traitements ciblés : un nettoyage mécanique régulier limite la formation de biofilm dans les zones exposées à l’humidité, tandis que des formulations enzymatiques sont souvent suffisantes pour éliminer les résidus organiques sans recourir à des biocides agressifs. Réaliser un petit test sur une zone discrète permet d’évaluer la compatibilité avec les revêtements sensibles et d’éviter les dégâts causés par des agents trop abrasifs. Intégrer la rotation des tâches dans un calendrier aide aussi à repérer précocement l’usure et à planifier des interventions préventives plutôt que curatives.

La qualité de l’air et la gestion des micro-déchets sont des volets souvent négligés : surveiller la hygrométrie et limiter les COV (composés organiques volatils) émis par certains parfums ou solvants améliore le confort et réduit les risques allergiques. Entretenez et filtrez régulièrement les systèmes de ventilation ou purificateurs, privilégiez les filtres adaptés pour retenir les particules fines et réduisez la libération de microplastiques (par ex. en lavant les textiles techniques dans des filets de récupération). Enfin, pour accompagner la transition vers des pratiques plus durables et financer l’achat d’équipements performants, renseignez-vous sur les aides disponibles via un portail dédié, à parcourir sur subventionsbatiment.ch.

entretenir sa maison

Optimiser l’efficacité et la qualité de l’air

Au-delà des produits et de leur stockage, pensez aux stratégies techniques qui améliorent la performance du nettoyage tout en prolongeant la durée de vie des surfaces. L’utilisation ponctuelle de la vapeur pour désincruster sans agents chimiques, le recours à des formules enzymatiques pour décomposer les taches organiques sur les textiles et la mise en oeuvre de solutions contenant des tensioactifs biodégradables permettent de cibler la saleté sans altérer les matériaux. Pour les surfaces exposées à des résidus tenaces, ciblez le biofilm en combinant action mécanique et produit spécifique plutôt que d’augmenter la concentration de désinfectant : cela réduit le risque de corrosion et limite l’apparition de dépôts récurrents. Avant tout traitement, réalisez un test sur une petite zone peu visible afin d’éviter toute décoloration ou dégradation des finitions (stratifiés, laques, matériaux composites).

Protégez aussi la qualité de l’air intérieur par des solutions non traitées dans l’article : installez une ventilation adaptée (VMC ou systèmes de renouvellement d’air ponctuel) et utilisez des filtres de type HEPA pour capturer poussières et allergènes. Contrôlez l’humidité relative afin d’empêcher le développement de moisissures : un hygromètre permet des ajustements ciblés et préventifs. Limitez les aérosols et préférez des diffuseurs peu volatils ou des sprays mains propres à faible émission de COV.

Approches complémentaires pour une maintenance préventive et durable

Au-delà du choix des formulations, adoptez une démarche proactive centrée sur la prévention et la compatibilité des interventions avec les matériaux de votre habitat. Élaborez un petit « protocole maison » : déterminer des fréquences d’entretien par pièce, effectuer un test d’efficacité sur une zone discrète avant toute application généralisée et privilégier les techniques sèches (époussetage, aspiration ciblée) pour limiter l’usage d’eau et de produits. Pour les surfaces sensibles, apprenez à reconnaître la porosité et la compatibilité matériaux (bois huilé, pierre calcaire, enduits satinés) afin d’éviter l’altération par abrasion ou par réaction chimique. Investir dans des accessoires adaptés — brosses à fibres naturelles, tampons non abrasifs, filtres performants pour aspirateurs — prolonge l’efficacité des gestes et réduit la fréquence de traitements intensifs.

Sur le plan environnemental et sanitaire, intéressez-vous à la composition fonctionnelle des produits : tensioactifs, séquestrants, biocides et agents de conservation influencent l’empreinte écologique, la bioaccumulation et l’écotoxicité des rejets domestiques. Adoptez des pratiques de gestion des effluents (éviter le rinçage intensif dans les systèmes d’eaux pluviales, privilégier les petites quantités, récupérer les eaux de rinçage pour des usages non potables) et renseignez-vous sur le traitement des eaux grises lorsqu’il existe.

Renforcer la gouvernance et le suivi pour un entretien maîtrisé

Au-delà du choix des formulations et des équipements, instituer un cadre de gouvernance améliore sensiblement la durabilité des pratiques domestiques. Mettez en place un audit périodique simple (consommation d’eau, fréquence d’utilisation, volumes de produits) et définissez des protocoles opérationnels pour chaque zone (cuisine, sanitaires, textiles). La traçabilité des flacons et des recharges — via étiquetage normalisé ou codes QR sur les contenants — facilite le suivi des lots, la mise à jour des fiches techniques et la formation des occupants. Adopter des indicateurs de performance (KPI) clairs permet de mesurer l’impact des adaptations : réduction du gaspillage, baisse des volumes achetés et amélioration de la sécurité sanitaire sans multiplier les agents actifs.

Complétez cette démarche par une évaluation des externalités des produits : privilégiez les solutions dont l’écotoxicité est documentée et favorisez les matériaux à faible impact en fin de vie (absorbants, lingettes ou fibres) en vérifiant leur compostabilité ou leur aptitude au recyclage mécanique. Encouragez la logistique inversée pour récupérer les recharges et réhabiliter les contenants, et introduisez des routines de maintenance prédictive pour les appareils (aspirateur, purificateur) afin de prolonger leur durée de vie et limiter les pertes.

Approches émergentes : écoconception, adsorption et suivi des performances

Pour aller plus loin sans multiplier les produits, pensez à l’analyse du cycle de vie (ACV) des solutions que vous utilisez : un format concentré peut réduire l’empreinte carbone liée au transport, tandis qu’un emballage minimal issu d’une écoconception limite les déchets en fin de vie. Sur le plan opérationnel, privilégiez des techniques d’adsorption pour la gestion des odeurs et des résidus (par exemple des cartouches de charbon actif ou des granulés de zéolithe) plutôt que des masques parfumés qui masquent les problèmes sans les éliminer. Ces matériaux retiennent efficacement les composés organiques volatils et facilitent la valorisation ou la régénération des supports, réduisant ainsi la fréquence d’intervention et la consommation de produits. Intégrer des critères comme la compostabilité ou la recyclabilité au moment de l’achat complète une démarche responsable et prévient l’accumulation de déchets persistants.

Enfin, mettez en place un système simple de suivi : compteurs d’eau pour les cycles de rinçage, jauges de produits et indicateurs de performance qui permettent d’identifier les gisements d’économie. Favorisez les routines à basse température et le séchage naturel quand c’est possible pour diminuer la consommation énergétique, et ciblez les traitements sur les points à risque pour limiter la libération de micropolluants dans les eaux usées.

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